Fußball (prononcez "fouss-balle"), ça veut dire Football en allemand. Suivez-moi pour découvrir le Mondial en Allemagne de l'intérieur, dès maintenant et jusqu'à la finale à Berlin, le 9 juillet.

22 juin 2006

Haute surveillance


A toutes les entrées du château de Münchhausen, la police allemande et les services de sécurité veillent à ce que personne ne pénètrent le domaine réservé des Bleus. Pas un curieux, pas un supporter, et surtout pas un journaliste ne doit franchir le barrage. Même les femmes et les familles des joueurs sont exclues du périmètre. Des panneaux de signalisation spéciaux ont été mis en place pour interdire aux véhicules la route qui mène au Schlosshotel.
Malgré toutes ces précautions, le dispositif prend des airs de Star Academy géant, grâce aux équipes de TF1 qui ont en permanence un oeil, une caméra, braqué sur les fenêtres de la grange. Celles des chambres des joueurs. A tout moment, ils se tiennent prêts à saisir un moment de leur intimité, un regard sur le jardin du château ou une promenade. Des images exclusives bien sûr.

21 juin 2006

Il vaut mieux en rire


Les Bleus tiennent le bon bout. C'est en tout cas l'impression qu'ils donnent sur le terrain d'entraînement d'Aerzen, à côté de leur château. Déçus, mais pas abattus, ils se sont offert aujourd'hui une bonne tranche de rigolade, tout en suivant le training avec le sérieux qui s'impose.

20 juin 2006

L'ami des médias


Depuis l'exploit de 1998, les Bleus ont un capital de sympathie indéniable. Pourquoi leur sélectionneur, Raymond Domenech, s'escrime-t-il a donner une mauvaise image de l'équipe ? A en croire le ton méprisant qu'il adopte à chacune de ses apparitions en salle de presse à Hameln, il doit bien y avoir une raison. "On essaye de communiquer", a-t-il confié lors de la dernière conférence avant le départ pour Cologne. "Peut-être qu'on le fait mal..." A l'heure où tous les Français s'interrogent sur ce qui se passe à l'intérieur du château de Münchhausen et sur l'état d'esprit des joueurs, impossible de rencontrer plus d'un ou deux joueurs par jour. Et le coach distille les informations au compte-gouttes. "On leur avait reproché en 2002 d'être trop distraits", explique Raymond Domenech. En clair, de penser à tout sauf au football. Résultat, comme si tous avaient été pris d'une crise de paranoïa, ils ne sortent plus de leur palace. Soit. C'est leur choix. Mais quand Raymond Domenech saisit toutes les occasions pour se rendre désagréable sous l'objectif des médias, donc au regard des Français, il y a de quoi s'interroger.

19 juin 2006

Ont-ils été possédés ?

18 juin 2006

Tous derrière eux...


Pour le match France-Corée à Leipzig

17 juin 2006

Il est de retour


Florent Malouda est remis. Il jouera demain soir, sauf surprise de Domenech, contre la Corée du Sud. Vu son enthousiasme, je suis certain qu'il fera de belles choses et qu'il donnera de l'ambition aux Bleus. Vive la Guyane ! Tchembé rèd ti boug !

16 juin 2006

Les Berlinois sont... foot !


Si vous sortez des grands magasins du centre de Berlin ou d'une visite touristique éprouvante de la tour de télévision qui surplombe la capitale, que vous avez chaud et que vous avez envie de vous rafraîchir sans rater le début du match, c'est possible ! A condition de ne pas oublier votre maillot de bain... Entre les trams et les passants, un café de Hackescher Markt a installé sur sa terrasse une piscine avec vue imprenable sur l'écran plasma qui rediffuse l'intégralité des rencontres. Il ne reste plus qu'à vous commander une caïpirinha sous la paillote et vous voilà au Brésil !

15 juin 2006

Pause en tribune


Abidal, Ribéry, Wiltord, Vieira et Thuram sont posés, en haut des tribunes du stade de Aerzen, à côté du château de Münchhausen où l'équipe a élu domicile. Ce matin, ils ont déjà suivi une séance de décrassage. Au programme : vélo et thalasso. Maintenant, ils assistent en spectateurs à la rencontre des réservistes de l'équipe contre une sélection régionale de Hannovre. Sur le terrain, la victoire est sans équivoque : 3-0 pour les Bleus. Un chiffre qui évoque de bons souvenirs. Un bon présage pour la suite de la compétition.

14 juin 2006

Nul


Les Suisses sont partout et les Français nulle part. Bon, d'accord, il n'y a pas toujours de quoi être fiers du bleu-blanc-rouge et du cocorico... Mais que ce soit dans le stade de Stuttgart ou dans ce "mini-stade olympique", réplique de l'original à Berlin construite pour le Mondial devant le Reichstag, les tribunes (et même la pelouse !) sont couvertes de rouge et de croix blanches et le bleu est quasi-invisible. Noyé dans la masse. Peu de Français ont, semble-t-il, fait le déplacement pour encourager leur équipe qui en avait pourtant besoin, lors de cette première sortie peu enthousiasmante. Ce n'est a priori pas près de changer pour les prochaines rencontres, puisque la fédération française a annoncé que des milliers de places pour France-Togo à Cologne n'avaient pas encore trouvé preneur.

13 juin 2006

Fièvre latine et instants ultimes


Je ne sais pas ce qui m'a pris ce matin. J'ai accroché un drapeau français à ma fenêtre, objet acheté en promo à Hameln mais que j'aurais d'ordinaire préféré brûler plutôt qu'arborer, et j'ai enfilé un maillot des Bleus. Sans oublier mon pendentif de la Guyane autour du cou, qui prend un sens particulier en solidarité à Malouda. A quelques heures du coup d'envoi contre la Suisse, je suis "à fond". Pour la première fois depuis le début du Mondial, j'ai pris le métro, la fameuse "ligne du Mondial" comme je l'expliquais il y a quelques jours, pour me rendre au stade et sentir l'ambiance. Je m'attendais à rencontrer d'autres Français... Manqué ! J'étais le seul aux couleurs des Bleus.
En face de moi, un couple de touristes-fans. Lui affublé d'une panoplie de supporter de la Seleção : tongues havaianas aux pieds, short bleu, maillot jaune et vert, chapeau "Ordem e progresso" et drapeau brésilien entouré autour des épaules. C'est le premier match à Berlin, le premier match du Brésil aussi, alors toute la capitale est prise d'une fièvre latine. A côté, sa compagne portait un tee-shirt aux couleurs de... la Suisse. Croix blanche sur rouge. Avec mon maillot des Bleus je faisais donc face à la fois à l'adversaire vaincu de 1998 et champion en titre, et au challenger de ce soir. Assis à côté de nous, un Allemand dissimulé derrière son journal nous regardait avec un petit sourire en coin.

12 juin 2006

L'attente


A la veille de leur premier match, les Bleus quittent aujourd'hui Hameln pour Stuttgart, où ils suivront leur entraînement cet après-midi. L'attente commence à peser, mais ils gardent encore et toujours le sourire. Pour Domenech, cette attente permet aussi de faire le point, de voir comment les autres équipes évoluent avant de se jeter dans l'arène et d'arriver serein au coup d'envoi demain contre la Suisse.

11 juin 2006

L'Allemagne accueille le monde



C'est beau l'Allemagne, quand ça ressemble à ça ! Un pays métissé, ouvert au monde. Comme un mirage éphémère... J'aimerais que ça puisse durer après le Mondial. Dans toutes les villes que je traverse, comme sur ces photos à Hannovre, les supporters affichent la couleur de leurs pays respectifs, abordent les Allemands et échangent leurs expériences. A Berlin, dans la soirée, la capitale se transforme en un gigantesque stade de foot. Avec des écrans à tous les coins, les matches résonnent dans les rues comme s'il s'agissait d'une arène géante. Et tout se déroule dans une ambiance joyeuse et sereine. En dehors de la sphère politique, le foot me semble ici révéler tout le sens du terme "nations unies".

10 juin 2006

Tous en "Bleus"


C'est l'événement aujourd'hui, dans la petite ville de Basse-Saxe qui accueille les Bleus pour le Mondial. Selon les directives de la Fifa, l'équipe de France devait ouvrir l'un de ses entraînements au public. Et c'est le grand jour. Les 9 000 places se sont arrachées, certains faisant la queue dès quatre heures du matin devant la porte de l'office de tourisme pour tenter d'en obtenir une. Cet après-midi, le stade municipal est recouvert de bleu et les vigiles surveillent pour éviter les dérapages. Les spectateurs sont tentés d'investir la pelouse pour voir Zidane de plus près ou demander un autographe. Deux d'entre eux s'échappent d'ailleurs pour courir sur la pelouse à côté des joueurs qui font leurs étirements. Rapidement maîtrisés par la police, ils auront tout de même vécu quelques instants de rêve.

09 juin 2006

Les Bleus ont pris leurs quartiers



L'équipe de France est là, à Hameln. Les champions de 1998, les joueurs mythiques, et les nouveaux talents ont posé leurs valises dans leur somptueuse demeure, le Schlosshotel Münchhausen (voir l'article "Dans la peau de Zidane"), et commencé leurs entraînements. Malheureusement, pour leur première sortie au Weserbergland Stadion, Florent Malouda, le Guyanais de l'équipe est absent. Impossible de savoir ce qu'il a. Le staff ne laisse rien filtrer. Les rumeurs vont bon train, parmi mes confrères journalistes, de la blessure à l'infection virale, en passant par le coup au moral dû à un tracas personnel. Mais personne n'arrive à découvrir exactement quel est le mal qui l'affecte.
Tous affichent en tout cas une confiance à toute épreuve, même si l'attente va être longue jusqu'au premier match contre la Suisse mardi. Les sourires et les vannes fusent. Ils suivront bien entendu un entraînement quotidien, mais aussi de longues plages de détente, dans l'enceinte surveillée de l'hôtel cinq étoiles et de son parc. J'espère que d'ici là, le numéro sept guyanais sera remis de sa mystérieuse "blessure".

08 juin 2006

Haut en couleurs


Des fans à perte de vue, sur l'immense avenue qui traverse le parc du Tiergarten à Berlin. Tous face à la porte de Brandebourg et à son podium géant, agitant les drapeaux de tous les pays en lice pour décrocher le trophée mondial. Mais ne vous y trompez pas, si la fête s'est ouverte sur les rythmes de "I will survive" qui résonne encore comme la chanson des Bleus champions de 1998, ce ne sont pas les supporters français que vous voyez sur cette photo. Ce sont des Paragayens. Dans la "Fan-Meile", je n'ai pas aperçu un seul drapeau français.
Trop discrets, les supporters des Bleus ? Ils redoutaient sans doute de rater le début du match contre la Chine à Saint-Etienne. Bilan : 3-1 et un joueur en moins. Mais l'ambiance sympathique qui flottait hier soir au centre de Berlin promet un Mondial enjoué et fair-play.

07 juin 2006

L'ouverture du Mondial en direct


Les supporters se retrouvent au centre de Berlin, ce soir, pour la gigantesque "Fan-Meile" qui doit marquer l'ouverture du Mondial 2006. Gardez un œil sur l'événement grâce à cette webcam du DHM braquée sur l'avenue Unter den Linden. Même si l'essentiel de la fête sera un peu plus loin, au-delà de la porte de Brandebourg (dans le fond de l'image), il devrait y avoir du mouvement.
A noter : Juste devant la fameuse porte, on peut apercevoir une boule, qui apparaît bleue la nuit. C'est la balle de foot géante installée par la Fifa.

06 juin 2006

Match France-Allemagne


Tout est dans la diplomatie. C'est une rencontre au sommet à Rheinsberg, près de Berlin. A l'ordre du jour de la discussion de Chirac et Merkel aujourd'hui : la constitution européenne, l'Iran et la Palestine. Mais pour commencer son speech, Chirac a choisi un sujet plus léger. Il a décidé de causer football. Tout en restant politiquement correct : "Je sais que tout a été remarquablement bien organisé et je tiens à souhaiter bonne chance à l'Allemagne et bonne chance... au sport !", a déclaré le président de la République. Quant au rebond de la croissance allemande après la Coupe du monde, prédit par certains économistes, la chancelière ne veut pas se mouiller. "Je ne suis pas une spécialiste du commerce", confie-t-elle simplement.
Par contre, Angie avoue volontiers qu'elle est une mordue de foot. Elle a annoncé qu'elle assisterait à l'ensemble des matches de l'équipe allemande, au point de modifier son emploi du temps en conséquence. Elle sera dans le stade, à chacun des rendez-vous. Mais sans son mari, qui est "moins fan" de ballon rond qu'elle. Il ne profitera donc pas des places VIP qui lui auraient permis d'assister à certains des matches les plus attendus du Mondial. Quel gâchis ! Monsieur Merkel, vous allez faire des envieux.

05 juin 2006

Sur toute la ligne


C'est bien ma veine. Ma ligne de métro vient d'être rebaptisée "WM-Linie". Comprenez : "Ligne du Mondial". Elle portait déjà le nom d'un groupe de musique célèbre, U2, et là voici à nouveau propulsée sous les feux des projecteurs par l'événement sportif le plus observé au monde. C'est en effet la seule à se rendre au stade. Le fameux Olympiastadion de Berlin, celui des J.O. de 1936. Autre argument de taille : Elle traverse les lieux centraux, comme Zoologischer Garten, Potsdamer Platz ou Alexander Platz, de même que les endroits qui bougent, à l'Est, dans le quartier de Prenzlauer Berg. A partir de mercredi, elle devrait donc être saturée en permanence, avec quelques pics sympathiques d'affluence les jours de match. Voilà au moins la garantie d'être au cœur de l'événement.

04 juin 2006

Le monde fait son "Karneval"


Carnaval des cultures aujourd'hui, dans les rues de Berlin. La fête est placée sous le signe du football. Odeurs de caïpirinha, bruits de tambours, plumes... Il ne s'agit pas du carnaval de Cayenne ou de Rio. Mais naturellement, les supporters de la Seleção sont très présents.



Mais les couleurs de l'Allemagne ne sont pas en reste...


Ni celles de l'Argentine...


Même si les Français ont été un peu frileux...


Car on les voyait surtout au stand de crêpes...

03 juin 2006

Artemis, sexe et polémique



Le plus grand bordel d'Europe. C'est la direction elle même qui le dit, qui s'en vante. "C'est de la folie", m'explique un touriste français, rencontré par hasard, qui a décidé de profiter de sa semaine à Berlin pour y faire un tour, la curiosité éveillée par un reportage d'Envoyé Spécial, sur France 2. "Tu payes ton entrée, tu as toutes les boissons non alcoolisées à volonté et des filles canons qui te sautent dessus, raconte-t-il. Si tu veux faire quelque chose avec elles, il faut encore payer. Et à la fin, c'est tout le monde à poil dans la piscine." Tout un programme...
En France, Artemis, "complexe du bien-être et de l'érotisme" installé dans un quartier excentré au Sud-Ouest de Berlin, est le lieu de toutes les polémiques. En Allemagne, personne ou presque n'en parle. Ici, la prostitution est légale et les femmes qui s'y livrent sont qualifiées de "travailleuses du sexe". Elles déclarent leurs activités, comme tout le monde. Pourquoi la France semble-t-elle découvrir ce phénomène, à l'occasion du Mondial ? Un article d'une page dans le Monde et une info reprise dans la plupart des médias a contribué à sensibiliser l'opinion publique sur la question. A priori, rien ne diffère la prostitution avant la Coupe du monde de la prostitution pendant et après. Le méga-bordel Artemis a d'ailleurs ouvert ses portes en septembre et ceci, selon sa direction, indépendamment du Mondial. Sauf que les tenanciers de maisons closes comptent bien profiter de l'événement pour attirer la foule des supporters. Ils se réjouissent d'ailleurs de la polémique en France qui a fait de la publicité à leurs établissements.
Ce qui révolte, ce sont les femmes emmenées de force en Allemagne et victimes d'exploitation sexuelle. Celles qui devront se prostituer, sous la menace. En Allemagne, comme dans toute l'Europe, les féministes se sont saisies très tôt de la question. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a été la première à tirer la sonnette d'alarme, estimant que 30 000 à 60 000 femmes arriveraient dans les villes-hôtes du Mondial, dans ces conditions inhumaines. L'impact de l'événement sportif sur le phénomène est-il exagéré, en France notamment ? La Fifa a en tout cas tout mis en œuvre pour ne pas faire de vagues, refusant d'apporter un euro ou une voix à la campagne de sensibilisation.

02 juin 2006

Dans la peau de Zidane



Un message sympathique et positif. Parce que la Coupe du monde, que vous aimiez ou pas le football, c'est aussi un prétexte pour s'amuser. Pour le plaisir, et surtout pour le boulot, je me suis glissé dans la peau de Zidane, Malouda, Henry et les autres. Pas sur le terrain, mais dans la chambre qu'ils occuperont dans pile poil une semaine. Dans le somptueux Schlosshotel Münchhausen à Aerzen/Hameln. Jusqu'ici, je n'avais même pas imaginé qu'un tel endroit pouvait exister. Un tel luxe...
Service personnalisé assuré, avec cent hommes et femmes, l'ensemble du personnel de l'hôtel, entièrement dévoué au confort des Bleus. A mon arrivée, comme à celle du joueur, le directeur de l'hôtel m'accueille par une belle lettre à mon nom (sur la photo) portant le sceau du château. Juste à côté, une pâtisserie au chocolat. La réceptionniste me montre le mini-bar. "Servez-vous, tout est inclus", précise-t-elle. Et sur le bureau, dont la fenêtre donne sur le parc de 12 hectares, elle a pris soin de déposer le journal du jour. Me voilà dans la suite "royale". Pas tout à fait à l'aise, car je me sens un peu comme un étranger, mais terriblement excité à l'idée de découvrir le cadre de vie des Bleus.
Dans la salle de bain, une dizaine de serviettes de toilette... pour moi tout seul. Dans la suite, trois téléphones. Un sur la table de chevet, un autre sur le bureau et le dernier entre la cuvette de toilette et la baignoire, pour l'avoir toujours à portée de main. Tout sent l'ananas, le fruit fétiche du château, qui était autrefois cultivé dans le parc pour fournir les plus grandes tables, dont celle du tsar Pierre Le Grand.



Pour le dîner, l'hôtel propose deux restaurants, dont l'un étoilé au Michelin. Et quand je remonte dans ma chambre, le gâteau que j'avais mangé est débarrassé et le programme de télévision est ouvert à la page du jour. Je préfère profiter de la soirée pour découvrir la piscine vers laquelle la réceptionniste m'a guidé, dans les souterrains du château. Il s'agit d'un véritable complexe balnéo. Au menu : sauna, dampfbad (bain de vapeur), solarium, massages, soins cosmétiques... et même une salle de silence où s'allonger dans l'obscurité en écoutant une musique zen. Un écran tactile permet d'activer toutes sortes de jets d'eau et de transformer la piscine en jacuzzi géant.
Les joueurs s'y retrouveront sans doute après leurs matches. Difficile de résister ! Avant de regagner leurs chambres dans la Zehntscheune, la "grange". Celle de Zizou ne diffère pas de celle de Barthez. "On ne voulait pas faire de jaloux", m'explique le directeur. Elles sont toutes identiques, à l'exception des couleurs des rideaux et des draps. Par la fenêtre, on aperçoit la cour du château et le jardin français. Beau et apaisant.

01 juin 2006

Jeux d'hiver ?


Il est sept heures et il fait sept degrés. Nous sommes bien le 1er juin, mais les services météorologiques allemands s'y accordent tous : Il s'agit du printemps le plus pourri depuis 1983. La pluie et le froid se sont installés sur le pays il y a trois semaines, comme dans l'ensemble de l'Europe, et ne l'ont plus quitté depuis. Le moral des troupes du Mondial en a pris un sérieux coup. A moins d'une semaine de l'ouverture des festivités à Berlin, le beau temps sera-t-il de retour pour accueillir les prétendants à la Coupe et leur foule de supporters ? Les plages et les terrasses aménagées pour les beaux jours seront-elles contraintes d'installer chauffage et tentes pour aider leurs clients à supporter la rudesse de ce deuxième hiver ? A priori, non. Les météorologues prévoient le retour des rayons du soleil dès ce week-end. Les fans de football n'ont plus qu'à prier pour qu'ils ne se trompent pas.