Haute surveillance
A toutes les entrées du château de Münchhausen, la police allemande et les services de sécurité veillent à ce que personne ne pénètrent le domaine réservé des Bleus. Pas un curieux, pas un supporter, et surtout pas un journaliste ne doit franchir le barrage. Même les femmes et les familles des joueurs sont exclues du périmètre. Des panneaux de signalisation spéciaux ont été mis en place pour interdire aux véhicules la route qui mène au Schlosshotel.
Malgré toutes ces précautions, le dispositif prend des airs de Star Academy géant, grâce aux équipes de TF1 qui ont en permanence un oeil, une caméra, braqué sur les fenêtres de la grange. Celles des chambres des joueurs. A tout moment, ils se tiennent prêts à saisir un moment de leur intimité, un regard sur le jardin du château ou une promenade. Des images exclusives bien sûr.
3 Comments:
Espérons que Domenech va nous mettre une équipe offensive avec 1 ou 2 attaquants pour aider le très bon Thierry Henry un peu vendangeur lors du dernier match.Pourquoi Pires,Giuly et Anelka sont absents ? Allez savoir . Je préfèrerais le champagne à la caïpi !!!
20:40
Et Mexès et Zébina ? Franchement, au Champagne et à la Caïpi je préfère encore la Quilmès. Une bonne bière argentine pour fêter la qualif de l'Albiceleste, et le but somptueux de Maxxxxxxxxi Rodriguez !
France-Espagne. Préparez les valises...
00:33
La Mannschaft puissance 13
Onze joueurs, le public plus les arbitres, l’obstacle était insurmontable pour la sélection argentine. L’Albiceleste s’incline aux tirs au but face à une équipe d’Allemagne qui, favorisée de la sorte, file tout droit vers la finale.
Sur et en dehors du terrain, les Allemands étaient nombreux. Et influents. Aussi, les sourires de satisfaction qu’affichait Franz Beckenbauer dans les tribunes du stade de Berlin n’en étaient que plus exaspérants, pour ne pas dire suspects. Car, si l’arbitrage se trouve légitimement soumis à de véhémentes critiques depuis le début de la compétition, que dire de la « prestation » du trio arbitral slovaque conduit par Lubos Michel ? D’une partialité révoltante, l’homme au sifflet a fait plus que donner un coup de pouce à la Mannschaft. Lubos Michel a très nettement favorisé la sélection allemande, et ce dès les premières minutes de la rencontre. Un invraisemblable parti pris qui a littéralement modifié le cours du match. Après le scandale de la finale 1990 (deux expulsés argentins, un penalty inexistant accordé aux Allemands), on se souviendra désormais du honteux quart de finale 2006.
Certes, grâce à ses qualités techniques et collectives, l’Albiceleste est parvenue à imposer son jeu en première pédiode. De fait, les Allemands se sont vus privés de ballon pendant 45 minutes. Les chiffres sont éloquents, puisque l’Argentine a « tenu » la balle plus de 65 % du temps. Dès lors, le but inscrit par un Ayala impérial, sur corner en début de deuxième mi-temps, est venu récompenser de manière parfaitement évidente la domination des co-équipiers de Sorin. Mais, visiblement, ce n’était pas le jour de José Pekerman et de ses hommes.
Tout d’abord, le gardien Abbondanzieri encaissait un violent coup de genou de la part de Klose. Le portier argentin ne pouvant reprendre sa place, le sélectionneur de l’Argentine était contraint d’effectuer un premier changement. Dans le même temps, Lubos Michel poursuivait son travail de sape en accordant des coups-francs fictifs aux joueurs allemands, tandis qu’il semblait souffrir d’une curieuse cécité lorsque ces mêmes Allemands commettaient des fautes pourtant flagrantes. Le onze argentin s’est alors rendu coupable d’une erreur tactique des plus rédhibitoires. Progressivement, le bloc équipe a reculé, laissant le champ libre à une mannschaft revigorée. Dans un tel contexte, l’égalisation des protégés de Jurgen Klinsmann paraissait inéluctable. Elle survint par Klose, à la 80e minute.
Alors, est-il véritablement utile de s’apesantir sur les innombrables démonstrations d’incompétence, ou de scandaleuse iniquité, de l’arbitre slovaque ? Le penalty non accordé à Maxi Rodriguez, les fautes généreusement données aux Allemands qui ont enrayées les avancées des Argentins ou favorisées celles de la Mannschaft, etc. Une chose est certaine, le match aurait très bien pu, sans de telles circonstances, ne jamais s’achever par une séance de tirs au but. Dans cet exercice, car il faut bien rendre hommage aux troupes de Ballack, les Allemands ont fait preuve de maîtrise et de sérénité. A l’inverse, les tireurs argentins ont craqué tour à tour.
Ce sera donc l’Allemagne qui disputera la demi-finale face à l’Italie. Et les Transalpins sont d’ores et déjà prévenus. Manifestement, sauf incident malheureux hier après-midi, la Fifa ne souhaite pas voir le pays organisateur se faire éjecter avant la finale. Totti et consorts devront donc se mesurer au onze allemand, aux spectateurs, et certainement aux arbitres. Vaincre dans l’adversité, tel sera leur défi.
22:01
Enregistrer un commentaire
<< Home